Carreleur
L’artisan carreleur apporte, par son savoir-faire, la touche technique et décorative à vos sols ou aux murs de votre cuisine et de votre salle de bains. Il ne suffit pas juste de choisir les motifs et les matériaux, il faut penser à la pose.

Le carreleur fait partie des artisans qui interviennent en fin de chantier, une fois le gros œuvre achevé. Un travail à la fois technique et artistique.
Les matériaux du carreleur :
Il existe de nombreux matériaux, aux formes, à la résistance et aux propriétés variées. Le choix entre Faïence, porcelaine, céramique, grès, ardoise, marbre, pierre se fera en fonction de la pièce, du tarif et de vos goût.
Petit dico du Carreleur/ Français :
· La carrelette.
Un outil propre au carreleur, aussi appelé coupe-carrelage, lui sert à découper les carreaux. Elle peut être manuelle ou électrique.
· Les outils de mesure.
Avant de se lancer dans la pose proprement dite, le carreleur mesure précisément la surface à revêtir à l’aide d’un mètre, d’un crayon et d’un cordeau (qui sert à représenter une ligne droite). Une fois la surface délimitée, il utilise une règle de maçon pour vérifier sa planéité.
· La spatule crantée.
Cette spatule est indispensable pour bien étaler la colle sous les carreaux.
· Le maillet.
Le maillet du carreleur lui permet de tapoter les carreaux sans les briser, et de lisser l’enduit des joints sans les rayer. Tout un art !
· Les croisillons.
Les croisillons sont des outils qui permettent de fixer la largeur des joints et de caler les carreaux. Les croisillons d’écartement garantissent ainsi une distance constante entre les carreaux. La base pour un revêtement réussi !
· La barbotine.
On appelle barbotine un mortier de joints constitué de sable, de chaux et d’eau.
Etape du travail du Carreleur.
Une première étape : le calepinage
Un Bon calepinage permettra de quantifié le nombre de carrelage, et d’éviter les chutes.
Calepiner, c’est dessiner l’agencement du futur carrelage sur un schéma, lorsqu’une composition ou des motifs particuliers sont désirés. Une étape indispensable pour déterminer le nombre, l’emplacement et l’ordre éventuel des carreaux.
· Le ragréage:
Le ragréage consiste à reprendre et à combler les irrégularités de la surface qui va accueillir le nouveau revêtement, généralement à l’aide d’un enduit de ragréage, afin d’obtenir une surface bien plane, sans aspérités.
· La pose de la chape:
Le Carreleur pose une chape, aux mortier la plupart du temps, sable, ciment, eau qui sert de base au carrelage dans le cas d’une pose scellée.
· Pose scellée… ou pose collée ?
Deux techniques : La pose scellée fait référence à la pose du carrelage sur la chape de mortier. La pose collée consiste à coller directement le carrelage sur une surface déjà existante, une ancienne chape ou même un vieux carrelage.
· Le jointoiement
Vous l’aurez deviné, le jointoiement consiste à poser les joints entre vos carreaux, après séchage. Une étape fondamentale pour un carrelage bien posé. Le mortier pour joints doit bien remplir tout l’espace disponible pour assurer l’étanchéité de la surface.
· La pose de plinthes
Indispensables en particulier dans les pièces d’eau, les plinthes assurent l’étanchéité du mur et apportent une finition esthétique appréciable.
Le Classement du Carrelage
· Le classement UPE :
Pour Usure (due à la marche), Poinçonnement (dû à du mobilier, des talons ou des chutes d’objets), Eau (résistance à l’eau et à l’humidité), agents Chimiques. En clair, le classement UPEC, établi en France, qualifie la capacité de votre carrelage à résister à son environnement. Ces 4 lettres sont suivies d’un chiffre de 1 à 4. Plus il est élevé, plus le carrelage résiste à l’agent concerné. Par exemple : U1 P3 E4 C2.
· Le classement PEI :
Celui-ci est européen… Il mesure également l’usure supportée par le carrelage. Noté de I à V, plus il est élevé, meilleure est la résistance du carrelage concerné à l’usure.
· Le coefficient antidérapant :
Le carrelage, ça peut glisser, en particulier dans une pièce d’eau ou autour d’une piscine. Pour éviter toute mauvaise surprise, il existe un coefficient dit antidérapant, qui indique le niveau de glissement pieds nus (A, B ou C) et pieds chaussés (de R9 à R13). Tout a été prévu !